Lettre à mon enfant
” Je pense à toi… et je ne peux, ni l’avouer, ni le dire. Je me cache derrière les silences, je fais comme si tout allait bien. Je mène ma barque, relève les manches… du moins, j’essaie et je fais ce que je peux.
La vie continue, je regarde droit devant, un pas après l’autre, jour après jour… Je dis aux gens que tout va bien, que la page est tournée, que c’est bon, qu’il fallait juste du temps, un peu, beaucoup, énormément, passionnément… Mais tu vois… je mens, à eux, à tous, à moi.
La vérité, c’est que tu es partout. À chaque carrefour, à chaque coin de rue… je te vois, je t’imagine, je t’espère… pour que tu fasses partie de mon univers. Je rêve de toi, la nuit, le jour… Je voudrais que tu puisses être là, même pas longtemps, même mal, même si c’est faux. Je me trompe moi-même, j’esquive mon cœur et mes sentiments…
Je vous dis, mais non, ce n’est pas le manque qui pèse lourd, c’est juste ma solitude… Je vous dis, mais oui, ça va aller, il faut juste s’habituer…
Mais savez-vous combien les souvenirs sont tenaces ? Une musique, une phrase, un parfum… et tout revient. Je ne sais même plus très bien pourquoi je suis ici sans toi… J’essaie, c’est promis. À toi, mon enfant, je peux le dire… Tu me manques, je pense à toi ! “
Ce récit est une lettre ouverte d’une maman à son fils qui nous a fortement touchés et nous tenions à la partager avec vous. La place d’un enfant est inestimable dans le cœur des parents et la souffrance engendrée par la séparation est, elle aussi, inimaginable.
Perdre un enfant est l’une des expériences les plus difficiles et les plus douloureuses que l’on puisse vivre. C’est une blessure qui ne guérit jamais complétement et laisse un vide indescriptible dans la vie des parents. La tristesse, la culpabilité, la colère, la confusion et bien d’autres émotions envahissent l’esprit.
La personne perd non seulement un être cher, mais aussi une partie de soi, une partie de ses rêves, de ses espoirs… Lentement, mais sûrement, elle apprend à se relever, à avancer, à surmonter cette pente en gardant précieusement les souvenirs de cet enfant en elle.
En Belgique, chaque année, c’est plus de 450 nouveaux cas de cancers qui sont détectés chez les enfants et les adolescents de 0 à 18 ans. Cette maladie est également la première cause de décès des enfants en Europe. Toutefois, grâce aux progrès de la science, la recherche et la prise en charge médicale un nombre croissant d’enfants et adolescents pourront être en rémission. Conscient de la charge émotionnelle des enfants et des familles, nous souhaitons les soutenir face à ce fléau en leur donnant de l’espoir, de l’aide, une échappatoire, ou tout simplement un sourire. Nous rendons hommage à toutes ces personnes parties trop tôt et à ceux qui résistent tous les jours au poids de la maladie.
Pour cette journée mondiale du cancer des enfants, l’équipe de FightxLife tient aussi à rappeler à tous les enfants malades qu’ils ne sont pas seuls, que nous sommes fiers d’eux et que nous croyons en eux. Rappelez-vous que la guérison est possible et que vous êtes entourés d’amour et de soins. Nous continuerons à travailler pour votre santé et votre bien-être.
À cette fin, l’association fait appel à tous
Chacun d’entre nous peut apporter une aide significative. Cela peut être une main tendue, une écoute attentive ou un peu d’encouragement. Le don de soi n’est pas anodin. Au contraire, il fait la différence, car tout enfant a besoin d’attention, d’amour et de confiance en soi.
Nous sommes reconnaissants des contributions que vous avez apportées jusqu’à présent, mais nous sommes impatients de continuer à travailler avec vous pour faire une réelle différence.
Si vous souhaitez porter nos couleurs, soutenir des familles ou juste faire plaisir à un enfant, n’hésitez pas à nous contacter ou faire un tour sur notre e-shop.
Team FightxLife.
« D’un enfant le sourire agrandit l’univers. », Charles de Leusse
Mir Azad
