Le temps

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La perception des espaces temps

Une seconde, une minute, une heure, un mois, une année, chacun de ses mots sont des espaces de temps.

On pourrait dire sans risque de se tromper qu’une seconde passe très vite et une année très lentement.  Mais les choses sont-elles aussi simples ?

En effet, le temps peut passer très vite ou à l’inverse très lentement en fonction de nos attentes de nos craintes, de nos angoisses.  Une année peut donc passer très vite si ce qui nous attend à l’issue de celle-ci n’est pas agréable ou à l’inverse très lentement si l’on attend quelque chose de merveilleux que l’on est pressé de voir se réaliser.  Cette durée ne varie pas mais la sensation que cela nous provoque fait de ce temps une variation et donc ne le rend pas immuable.

Un temps d’attente pour obtenir un diagnostic d’une maladie peut nous sembler une éternité et ce temps nous semble très long parce qu’il suscite une angoisse profonde, on voudrait savoir très vite et sauter les jours, s’endormir et ne pas penser pendant ce laps de temps.

Malheureusement, la recherche d’un cancer, son annonce et les soins qui vont suivre vont nous plonger dans plusieurs espaces temps qui à leurs tours vont nous emmener dans un ascenseur émotionnel où soulagement et angoisse s’alternent. Cet ascenseur ne s’arrête pas, nous passagers y restons piégés tout au long de la maladie et même après. Le temps ne cesse d’accélérer, de ralentir, de s’écouler…jusqu’au jour où l’ascenseur s’arrête et le temps se met en pause. Une visite, un sourire, un geste, une personne peuvent modifier le temps, le mettre entre parenthèses, le faire disparaître. Pendant quelques instants nous oublions, nous rigolons, nous pleurons. Nous respirons, asphyxiés par cet ascenseur infernal…et ça fait du bien. Une journée, une heure, une minute…ici le temps n’a aucune importance car il ne s’écoule pas, il se fige. Nous vivons enfin.

Arrêter le temps, c’est ce que FightxLife tente de réaliser auprès des enfants hospitalisés. Une visite, un sourire, des cadeaux, une blague les sortent de leur ascenseur, leur permettent de respirer et d’oublier. Dans ces moments-là, quand le temps s’arrête, la vie reprend…ils s’échappent de la réalité pendant quelques instants et reprennent une vie normale, une vie d’enfants.

« Le temps, quelle merveilleuse gomme à effacer »  André Prévot

Mirella Ghisu

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